Immersion à la cristallerie Lalique

La cristallerie Lalique ne se visite pas pour des raisons de confidentialité mais aussi de sécurité. Certains postes demandent de revêtir des équipements de protection individuelle. Notamment au sein de l’atelier où le cristal est en fusion. les verriers se meuvent très rapidement, c’est un véritable ballet qu’il ne faudrait surtout pas interrompre. Même s’ils sont très agiles et veillent aux personnes autour d’eux, vaut mieux ne pas entraver leur chorégraphie.

La cristallerie me fait confiance depuis presque 10 ans. Et je commence à bien connaître les différents ateliers de la manufacture. Petit tour en images.

Le « verre chaud » et les verriers

La matière première du verrier est une « pâte de verre » composée de silice, potasse et de plomb. Les pièces Lalique contiennent jusqu’à 31% de plomb ce qui leur vaut l’appellation de Cristal Supérieur.

Le verrier cueille le verre en fusion à l’intérieur d’un four, à l’aide d’une canne creuse.

Il travaille la matière en fusion soit à main levée, soit dans un moule.

Le moule

Avant de couler le cristal en fusion dans le moule, la boule est façonnée.

Collection hirondelles Lalique

  • Rockstone Arik Lévy/Lalique
  • Collection aquatique: Poisson combattant (catalogue PE2019)

A main levée

Le verrier souffle le verre à travers la canne afin de le gonfler et le modeler puis le coule dans le moule.

A la sortie du moule, la pièce est placée à l’arche où la température va descendre progressivement. Ensuite, le cristal est travaillé au « verre froid ». Il sera tronçonné, taillé, poli, éventuellement sablé et surtout contrôlé. Mais ces étapes seront décrites dans un prochain article. En attendant, n’hésitez pas à commenter, partager, me contacter…. Merci !