Photographe culinaire: du nouveau dans la photothèque
Qui aurait pu penser que ce légume sous ses allures rustiques pouvaient être aussi photogéniques ?
L’artichaut ne se coupe pas de cette façon habituellement. Je vous l’accorde. Mais quelle belle surprise, cette coupe transversale ! Ce n’est plus un simple légume que l’on effeuille longuement avant d’arriver au coeur, c’est un sujet graphique qui éveille la curiosité du photographe culinaire.
C’est passionnant de chercher des angles de prises de vues, des découpes, des lumières qui mettent en valeur tout type de produits ! J’ai également travaillé une gousse de vanille sur différents supports avec différentes lumières pour créer des ambiances et rendre ce bâton rainuré et sombre, élégant.
L’inspiration
Les sources d’inspiration sont nombreuses:
- La nature en premier, savoir observer
- Les grands Maîtres de la peinture et de la photographie
- la musique
- la gourmandise
- les rencontres
- la curiosité, ne pas se contenter de ce qu’on voit, tourner autour dus sujet
La mise en scène
la composition ici est minimaliste. Il suffisait de trouver un fond qui mettrait en valeur le coeur violacé de l’artichaut. Trouver une matière incongrue, qu’on n’associe pas forcément aux légumes. C’est en discutant avec Delphine Maillard, L’atelier du Cuir à Diedendorf, que j’ai trouvé cette peau teinte en violet. L’aubaine !
La lumière
Très simple, une seule boîte carré, trois-quarts plongeant.
La technique
- 5D MarkIII
- 100 mm macro
- f/4
- 1/125
Rétroliens/Pings