Les manufactures Royales de Lunéville et Saint-Clément

Une histoire française

Texte de Dominique Charton, extrait du livre Excellence en Meurthe et Moselle paru aux Éditions du Signe

Tout d’abord je tenais à remercier très chaleureusement Dominique Charton qui m’a autorisée à reproduire ses textes.

La curiosité n’est pas un vilain défaut pour ce journaliste tout-terrain passé par la presse écrite régionale champardennaise (l’Ardennais, l’Union, Matos-Braine, le Mag’Info) et nationale (correspondant régional pour Le Monde, l’Express ou Les Échos). Sa plume d’auteur passionné par les passionnés sait transformer en récit de chair la moindre des aventures humaines, personnelles et collectives, pourvu qu’elle soit audacieuse et novatrice.

Une histoire française

Un véritable monument historique que la Manufacture Royale de Saint-Clément, à une douzaine de kilomètres de Lunéville, qui fabrique de la faïence sans interruption depuis… 1758 ! Aujourd’hui encore, les ouvriers-artisans de cette Entreprise du patrimoine Vivant (EPV) maitrisent un savoir-faire aussi rare que précieux. Les décors peints à la main de leur vaisselle de table et de leurs objets de décoration intérieure continuent à fasciner ces grands marchés que sont l’Amérique, l’Europe et l’Asie.

Se regarder en « chiens de faïence »

Lions de la manufacture

Sur le perron de la Manufacture Royale de Saint-Clément, les deux lions de garde à l’impressionnante crinière de boucles jaune blé se font face depuis plus de 250 ans. Mâchoires entrouvertes sur une rangée d’écarlates dents pointues. Les deux féroces statues prêtes à en découdre se regardent en authentiques chiens de faïence. L’expression vient d’ici !

L’œil et la main

Dans un coin du bâtiment principal, sur trois niveaux, des centaines, des milliers peut-être de moules. Petits ou grands, cubiques ou ronds, larges ou étroits.

Manufacture Royale de Saint-Clément

La Manufacture Royale de Saint-Clément reste une référence en matière de faïence traditionnelle de Lunéville et de créations contemporaines. Visiter les salles d’exposition, c’est traverser le temps.

Les multiples barbotines, céramiques à décors naturalistes en relief, comme la belle collection des figurines animales d’émail craquelé démontrent un rare savoir-faire.

Des pièces emblématiques