VIDEO chez le Chef du restaurant de l’Ecluse 16, Jean-Yves Leroux

ECLUSE-16 from Karine FABY on Vimeo.

Comme à chaque fois que je souhaite tester un nouvel éclairage, de nouveaux supports, des matières insolites, c’est à Jean-Yves que je m’adresse. Le Chef du restaurant de l’Ecluse 16 est non seulement très talentueux mais aussi toujours prêt à m’aider dans mes nouvelles aventures.

Ensemble, nous avons photographié des lasagnes, des tranches de jambon, du cassoulet, des soupes, des Panacotta pour des packaging. Un univers diamétralement opposé à la cuisine de Jean-Yves. Mais son expertise à dresser les assiettes l’a transformé en styliste culinaire efficace.

Mais cette fois, la demande est d’un tout autre genre. C’est le Chef que je souhaite mettre en scène, pas en photo, non ! En video ! Pour une personne réservée, c’est une épreuve d’autant plus risquée que ce n’est que mon deuxième film, tournage et montage.

Jusqu’à présent, je ne filmais que les étapes de fabrication d’un produit (gros plans sur les mains, le produit, plan américain pour situer la personne dans son environnement de travail). C’était des petites séquences de 10 à 20 secondes que je livrais au client. Je ne faisais pas le montage.

Materiel

  •  Reflex Canon 5D Mark II et 5D Mark III
  • objectifs fixes: 35 et 135 mm
  • deux trépieds photos et une rotule fluide
  • 1 pied girafe pour les vues plongeantes
  • le micro Rode non utilisé
  • 1 torche LED et 2 torches de chantier (depuis j’ai multiplié le nombre de mes torches LED et n’utilise plus les torches de chantier mais avant de savoir si on se prendra au jeu de la video, c’est un faible investissement)

Pour l’instant, je ne suis pas très mobile avec mes trépieds. Transformer son boîtier en caméra et se déplacer, c’est possible mais c’est onéreux. Alors je cadre comme pour une photo et enregistre ce qui se passe dans le cadre. Puis je déplace le trépied, crée un autre cadre, varie les plans. Ce qui me fait des dizaines de courtes séquences que je monte ensuite bout à bout. Quand je serai très à l’aise, je filmerai en me déplaçant.

Montage

Après avoir visionné et sélectionné les rushes, je les charge dans le fabuleux logiciel Da Vinci Resolve. Si vous souhaitez découvrir cet outil, je vous recommande une formation avec Pascal Despeaux incollable sur le tournage et le montage avec un Reflex numérique.

Première étape, l’étalonnage, bien nécessaire avec mes torches de chantier…. Puis le montage. Mettre bout à bout toutes ces petites séquences, les raccourcir, donner du rythme. Et enfin, il faut trouver une musique qui accompagne la video. Cette partie là est très complexe, une musique inappropriée sur de belles images pourraient desservir le film. Encore un axe de progrès…