Une petite présentation du studio photo culinaire dans deux situations différentes.

Dans les deux cas, il s’agit de mettre en valeur le produit photographié et de traduire par l’image les saveurs sucrées, salées, épicées…

Le plaisir des yeux doit éveiller tous les autres sens.

Le modelé, les volumes dans la photo doivent donner la sensation de pouvoir toucher. Les jeux d’ombre et de lumière contribuent à recréer la troisième dimension qui manque à la photo. La profondeur de champ donne également du relief à l’image.

Les couleurs dans l’image fidèles aux couleurs des produits transcrivent la fraîcheur et le terroir des ingrédients. Elles suggèrent le goût et stimulent l’odorat.

Reste à s’imaginer dégustant le plat pour solliciter l’ouïe.

Les photos sont patiemment préparées bien avant la prise de vues. Il faut s’intéresser aux produits, savoir comment certains ingrédients restituent la lumière, découvrir comment les légumes et les fruits se découpent pour surprendre ou bien être tout de suite reconnaissables. Et oui, certains fruits et légumes sont plus photogéniques que d’autres.

Il est donc important de savoir quel usage sera fait de ces images avant d’installer son studio photo culinaire.

  • Les photos de plats pour un restaurateur

Comme tout bon artisan, le Chef restaurateur, aime travailler avec ses propres outils. Dans ce cas, c’est le studio photo culinaire qui se déplace ! Des torches, des boîtes, des réflecteurs viennent côtoyer le piano, les cuivres et les couteaux. En parfaite harmonie.

L’assiette préparée est souvent une véritable oeuvre d’art. Il faut trouver la juste lumière qui s’accordera avec la création culinaire. Viendront ensuite différents angles de cadrage selon la dynamique qu’on souhaite donner. On jouera également sur la profondeur de champs si on veut mettre en avant un détail dans l’assiette  ou si c’est tout le plat qui doit être mis à l’honneur. Tous ces paramètres auront été discutés en amont, lors des échanges préparatoires entre le Chef et le photographe. La communication et les échanges d’idées sont la base d’une photo réussie.

Filet de Cabillaud coulis de Mâche et Bille de Noisette

Filet de Cabillaud coulis de Mâche et Bille de Noisette

  • Les photos de plats pour un packaging

Pour vendre un plat, une recette, il faut suggérer des idées de présentation. Dans ce cas, le studio photo culinaire n’est plus mobile ! C’est bien dans mon studio que se passent les prises de vues. Mais, tout comme avec le Chef, il y a un gros de travail de préparation de la photo avant tout déclenchement. Les échanges se font avec l’agence de communication qui présente le cahier des charges, la charte graphique du packaging et préconise les sentiments que doivent suggérer l’image.

Pour de nombreuses prises de vues, le photographe est secondé, guidé même par un(e) styliste culinaire. Son rôle est de trouver un équilibre dans la composition graphique du plat. Ensuite il y a les moyens mis en oeuvre, les petites astuces de bricolage pour donner de la légèreté à une tranche de jambon, pour évoquer la crème glacée (sans qu’elle fonde), etc…

Dans la plupart des cas, ce genre de photos se fait sur fond blanc pour pouvoir aisément intégrer l’image dans son emplacement sur le packaging.

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Jambon de Paris