Nouvelles technologies, nouvelles demandes, nouveaux investissements

Avec l’avancée des nouvelles technologies, la prise d’image est faisable d’une multitude de façons. Sa démocratisation entraîne une popularité et une connaissance certaine même chez les novices.

Qui n’a jamais entendu parler de la Gopro, petite caméra attachée à un casque, portée le plus souvent par des sportifs ? Des prises de vue par drone, très utiles pour saisir un sujet de grande taille, depuis le ciel ?

GoPro

Les demandes adressées aux photographes se font désormais de plus en plus variées et ne manquent pas de piment. Selon les attentes des clients, rien n’est interdit pour obtenir LA photo ! Et pourtant, parfois, on tend à oublier que le rôle premier d’un photographe… est de faire de la photographie avec le matériel qui lui est propre; à savoir un attirail d’appareils, et quelques logiciels. Mais s’il maîtrise le sujet, s’il sait attraper l’image en un clic, pourquoi il n’en ferait pas de même pour des images mouvantes ? Ou même… depuis le ciel ?

Si les plus téméraires se sont tentés à ces exercices nouveaux et innovants, ce ne sont cependant pas des tours à la portée de tous. Le coût de tous ces petits bijoux de technologie est réel et l’investissement, pas toujours rentable, même si il permet d’offrir un plus grand panel de services au client.

objectifs et appareils photos canon

Gamme Canon photo © lesnumeriques.com

Le métier de photographe est un métier, comme notamment dans l’audiovisuel, où l’adaptation demandée est parfois au-delà des possibilités. L’on veut plus de sensationnel, plus de spectacle pour l’œil du client, au détriment, parfois, des prises de vue à pied. Les nouveaux gadgets technologiques deviennent l’indispensable pour celui qui souhaite être à la pointe, parfois pour le plus grand malheur du photographe.

S’adapter, mais selon quelles limites ? Évoluer, se moderniser, mais à quel prix ? Quels métiers pour quelles tâches ? A l’heure des inventions technologiques, il faut pouvoir s’approprier et se réapproprier ce qui, par défaut, nous semble dû.

Et vous, qu’en pensez-vous ?